Capitaine de quinze ans" est Ă©crit dans un langage simple et vivant. Il capture un esprit d'entreprise particulier du XIXe siĂšcle, un siĂšcle de dĂ©couvertes et d'inventions. Seul Jules Verne pouvait le faire. Vol pour San Francisco. Le grand Français a Ă©crit Ă  propos de soncontemporains. Jugez-en par vous-mĂȘmes: le brick-goĂ©lette "Pilgrim" quitte le port Ilveut les stopper. Conan le lui reproche. Il lui dit qu'il fera le rapport Ă  son sergent : ce qu'il lui dira portera plus que ce que dirait Norbert. Conan pense comme Chapitren°2 : Ce chapitre nous parle de « Mme Raquin », une ancienne commerçante, veuve, installĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de la Seine avec sa niĂšce ThĂ©rĂšse (RĂ©sultat encombrant de l’accouplement de Capitaine DĂ©gans (frĂšre de Mme Raquin) et d'une chef de tribu algĂ©rienne lors d'une expĂ©dition) et son fils Camille. Camille est un enfant malade cash. RĂ©sumĂ© Chapitre XXVIII – Nous saisissons le navire AprĂšs avoir vaincu les mutins, CrusoĂ© dĂ©cide qu’il est temps de s’emparer du navire et il informe le capitaine de ses plans. Le capitaine est d’accord. CrusoĂ© et le capitaine intimident les mutins captifs avec un rapport fictif selon lequel le gouverneur de l’üle a l’intention de tous les exĂ©cuter mais pardonnerait Ă  la plupart d’entre eux s’ils aidaient Ă  saisir le navire. Pour garantir les promesses des hommes, CrusoĂ© garde cinq otages. Le plan fonctionne le capitaine rebelle du navire est tuĂ© et le navire est rĂ©cupĂ©rĂ©. Lorsque CrusoĂ© aperçoit le navire, il s’évanouit presque sous le choc. En signe de gratitude, le capitaine offre Ă  CrusoĂ© des cadeaux de vin, de nourriture et de vĂȘtements. Les mutins se voient offrir la possibilitĂ© de rester sur l’üle afin d’éviter certaines exĂ©cutions pour mutinerie en Angleterre. Avec gratitude, ils acceptent. Le 19 dĂ©cembre 1686, CrusoĂ© monte Ă  bord du navire avec son argent et quelques biens et met les voiles pour l’Angleterre aprĂšs vingt-huit ans sur l’üle. De retour en Angleterre, CrusoĂ© dĂ©couvre que la veuve qui a gardĂ© son argent est vivante mais pas prospĂšre. La famille de CrusoĂ© est morte, Ă  l’exception de deux sƓurs et des enfants d’un frĂšre. CrusoĂ© dĂ©cide de se rendre Ă  Lisbonne pour chercher des informations sur ses plantations au BrĂ©sil. RĂ©sumĂ© Chapitre XXIX – Je trouve ma richesse tout sur moi Il est impossible d’exprimer ici les battements de mon cƓur mĂȘme. . . quand j’ai trouvĂ© toute ma richesse sur moi. ArrivĂ© Ă  Lisbonne, CrusoĂ© regarde son vieil ami et bienfaiteur, le capitaine portugais qui l’a emmenĂ© le premier au BrĂ©sil. Le capitaine portugais dit Ă  CrusoĂ© que ses terres brĂ©siliennes ont Ă©tĂ© placĂ©es en fiducie et ont Ă©tĂ© trĂšs rentables. Le capitaine est redevable Ă  CrusoĂ© d’une somme importante qu’il rembourse partiellement sur place. CrusoĂ©, Ă©mu par l’honnĂȘtetĂ© du capitaine, rend une partie de l’argent. En obtenant une lettre notariĂ©e, CrusoĂ© est en mesure de transfĂ©rer ses investissements brĂ©siliens en son propre nom. Il se retrouve en possession d’une grande fortune. CrusoĂ© envoie des cadeaux en argent Ă  son amie veuve et Ă  ses deux sƓurs. TentĂ© de dĂ©mĂ©nager au BrĂ©sil, CrusoĂ© se prononce contre l’idĂ©e car il hĂ©site Ă  devenir catholique. Il dĂ©cide de retourner en Angleterre, mais il refuse de voyager par mer, retirer ses bagages de trois navires diffĂ©rents au dernier moment. Il apprend plus tard que deux de ces navires sont soit pris par des pirates, soit fondus. CrusoĂ© dĂ©cide de se rendre Ă  terre, rassemblant un groupe de voyageurs d’EuropĂ©ens et de leurs serviteurs. RĂ©sumĂ© Chapitre XXX – Nous traversons les montagnes CrusoĂ© et son groupe partent de Lisbonne et atteignent la ville espagnole de Pampeluna Pampelune Ă  la fin de l’automne, et CrusoĂ© trouve le froid presque insupportable. La neige est excessive, obligeant le groupe Ă  rester plusieurs semaines Ă  Pampelune. Le 15 novembre, ils se dirigent enfin vers la France, malgrĂ© les intempĂ©ries. Ils rencontrent trois loups et un ours dans les bois. Vendredi tue un loup et chasse les autres. Vendredi amuse Ă©galement le groupe en taquinant l’ours avant de le tuer. En continuant, le groupe rencontre un cheval effrayĂ© sans cavalier, puis trouve les restes de deux hommes qui ont Ă©tĂ© dĂ©vorĂ©s par des loups. Trois cents loups entourent bientĂŽt le groupe de CrusoĂ©. Le groupe tire sur les loups et les effraie avec une explosion de poudre Ă  canon, les chassant finalement. ArrivĂ© enfin Ă  Toulouse, en France, CrusoĂ© apprend que l’évasion de son groupe des loups Ă©tait pratiquement miraculeuse. RĂ©sumĂ© Chapitre XXXI – Je revisite mon Ăźle CrusoĂ© atterrit en toute sĂ©curitĂ© Ă  Douvres, en Angleterre, le 14 janvier . Il dĂ©pose ses effets personnels chez son amie veuve, qui prend bien soin de lui. CrusoĂ© envisage de retourner Ă  Lisbonne et de partir de lĂ  au BrĂ©sil, mais il est une fois de plus dissuadĂ© par des prĂ©occupations religieuses. Il dĂ©cide de rester en Angleterre, donnant l’ordre de vendre ses investissements au BrĂ©sil. Cette vente gagne CrusoĂ© la grande fortune de 33 , 000 piĂšces de huit. Puisque CrusoĂ© n’est attachĂ© Ă  aucun membre de la famille et est habituĂ© Ă  une vie errante, il pense Ă  nouveau Ă  quitter l’Angleterre, bien que la veuve fasse tout ce qu’elle peut pour le dissuader. CrusoĂ© se marie, mais aprĂšs la mort de sa femme, il dĂ©cide de se diriger vers les Indes orientales en tant que commerçant privĂ© en 1694. Au cours de ce voyage, il revisite son Ăźle. CrusoĂ© constate que les Espagnols qui y sont restĂ©s ont subjuguĂ© les mutins, les traitant avec bontĂ©. CrusoĂ© leur offre du bĂ©tail, des fournitures et mĂȘme des femmes. La colonie a survĂ©cu Ă  une invasion cannibale et prospĂšre maintenant. Analyse chapitres XXVIII Ă  XXXI Les derniers chapitres nous obligent Ă  réévaluer l’évasion de l’üle dont CrusoĂ© a passĂ© des dĂ©cennies Ă  rĂȘver. Il est ironique qu’il ait aspirĂ©, complotĂ© et travaillĂ© pour quitter l’üle, mais quand il le fait enfin, le retour Ă  la maison semble curieusement insatisfaisant. On pourrait imaginer que l’Europe se sent en sĂ©curitĂ© et Ă  l’aise avec lui aprĂšs son Ă©preuve, mais le contraire est vrai en Espagne, CrusoĂ© fait face Ă  des intempĂ©ries, Ă  un ours et Ă  300loups affamĂ©s. Son Ăźle avec son Ă©crin semble positivement luxueuse en comparaison. L’Europe n’offre pas non plus Ă  CrusoĂ© la sociĂ©tĂ© humaine dont il a rĂȘvĂ© en tant que naufragĂ©. La veuve et le capitaine portugais sont gentils, mais nous sentons qu’ils ne lui offrent pas l’amour et l’affection intense que vendredi lui montre. Quand CrusoĂ© se marie en Angleterre, il semble indiffĂ©rent Ă  sa femme, dont il ne prend mĂȘme pas la peine de nous dire le nom. Bref, sans pas de famille» et peu de relations», et peu intĂ©ressĂ© Ă  forger de nouvelles relations, CrusoĂ© semble presque aussi isolĂ© en Angleterre que sur son Ăźle. Defoe nous invite ainsi Ă  nous demander si CrusoĂ© aurait Ă©tĂ© plus heureux s’il Ă©tait restĂ© pour toujours dans son petit royaume et nous fait douter de la valeur du retour Ă  la civilisation que CrusoĂ© pense dĂ©sirer. La dimension religieuse de l’épreuve de CrusoĂ© atteint son apogĂ©e dans son salut final et sa rĂ©compense. CrusoĂ© rĂ©cupĂšre si facilement sa fortune antĂ©rieure – et, en fait, la trouve si immensĂ©ment multipliĂ©e – que la restauration de ses biens ressemble plus Ă  une aubaine miraculeuse – manne du ciel – qu’à une simple bonne chance. Nous sentons que CrusoĂ© imagine que Dieu le rĂ©compense pour sa patience dĂ©vouĂ©e, surtout quand il se compare explicitement Ă  Job Je pourrais bien dire maintenant, en effet, que la derniĂšre fin de Job Ă©tait meilleure que le dĂ©but. Pour CrusoĂ©, le naufrage, les dĂ©cennies d’isolement et le sauvetage final n’ont pas Ă©tĂ© simplement des Ă©vĂ©nements d’une longue histoire d’aventures, comme les enfants le lisent aujourd’hui, mais des Ă©lĂ©ments d’un rĂ©cit religieux ou moral d’instruction. Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’agit d’un conte protestant, mettant l’accent sur les vertus d’indĂ©pendance, d’auto-examen, et un travail acharnĂ©. CrusoĂ© souligne cet aspect protestant en mentionnant Ă  deux reprises qu’il ne va pas au BrĂ©sil parce qu’il devrait s’y convertir et y vivre en catholique. Implicitement, CrusoĂ© fait de sa survie une preuve de l’approbation de Dieu pour sa foi particuliĂšre. L’histoire de CrusoĂ© est souvent lue dans les temps modernes comme une allĂ©gorie du colonialisme, et il y a beaucoup dans les derniers chapitres pour dĂ©fendre ce point de vue. L’assujettissement de vendredi Ă  CrusoĂ© reflĂšte les relations raciales coloniales, en particulier dans la conviction inconditionnelle de CrusoĂ© qu’il aide vendredi en faisant de lui un serviteur. De plus, la terminologie coloniale apparaĂźt. Lorsqu’ils ont affaire aux mutins hostiles, CrusoĂ© et le capitaine les intimident en se rĂ©fĂ©rant Ă  un gouverneur» fictif de l’üle qui les punira sĂ©vĂšrement. Cette fiction d’un gouverneur prĂ©figure le gouverneur trĂšs rĂ©el qui sera sans doute installĂ© sur l’üle Ă  terme, puisque CrusoĂ© a apparemment revendiquĂ© le territoire de l’Angleterre. La prospĂ©ritĂ© de l’üle aprĂšs le dĂ©part de CrusoĂ© est soulignĂ©e dans le dernier chapitre ce n’est plus un terrain vague, comme Ă  son arrivĂ©e, mais une communautĂ© florissante avec des femmes et des enfants. Cette notion d’apporter triomphalement les bĂ©nĂ©dictions de la civilisation Ă  un lieu dĂ©solĂ© et sous-dĂ©veloppĂ© Ă©tait un thĂšme commun de la pensĂ©e coloniale europĂ©enne. En effet, CrusoĂ© fait explicitement rĂ©fĂ©rence Ă  cette communautĂ© comme ma nouvelle colonie dans l’üle», ce qui nous amĂšne Ă  nous demander s’il la considĂšre vraiment comme sa propre, et s’il s’agit officiellement d’une colonie ou simplement au sens figurĂ©. En tout cas, CrusoĂ© a transformĂ© son histoire de la survie d’un homme en un conte politique rempli de ses propres idĂ©es sur l’impĂ©rialisme. Capitaine Alatriste est un livre d'Arturo PĂ©rez-Reverte et appartient Ă  la collection de Les aventures du capitaine Alatriste. C'est une Ɠuvre trĂšs apprĂ©ciĂ©e qui a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e Ă  plusieurs reprises dans d'autres formats tels que le théùtre ou l'audiovisuel. Une rĂ©fĂ©rence dans notre culture. Dans cette leçon d'un enseignant, nous voulons vous rapprocher du travail de cet auteur important et nous vous montrerons un rĂ©sumĂ© du chapitre de Capitaine Alatriste afin que vous connaissiez beaucoup mieux cette Ɠuvre littĂ©raire. Tu pourrais aussi aimer Lucioles rĂ©sumĂ© par chapitres Indice RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres I et II Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres V et VI Capitaine Alatriste, rĂ©sumĂ© par chapitres VII et VIII RĂ©sumĂ© d'El Capitan Alatriste fin du livre RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres I et II. Commençons ce rĂ©sumĂ© de Capitaine Alatriste parler des deux premiers chapitres de l'Ɠuvre et qui servent d'approche Ă  l'histoire et aux personnages. je LA TAVERNE TURQUE Inigo est le conteur de cette histoire et dans ce premier chapitre raconte la vie de Diego Alatriste y Tenorio. Il se dĂ©finit comme peu charitable mais avec un immense courage dans le contexte madrilĂšne de l'Ă©poque. Alatriste sort de prison au dĂ©but et Saldaña lui ordonne un petit boulot. La taverne du Turc est Ă©galement prĂ©sente, que tous ces personnages visitent souvent. II. LES MASQUÉS L'Ɠuvre commandĂ©e par Saldaña doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă  la pĂ©riphĂ©rie de Madrid, une zone qui semble indĂ©sirable et quelque peu abandonnĂ©e. Les protagonistes entrent dans un maison qui a l'air abandonnĂ©e et ils trouvent des hommes qui doivent discuter des dĂ©tails du travail. Il s'agit de blesser des hommes d'origine anglaise pendant la nuit. Lorsque les hommes partent, Emilio Bocanegra apparaĂźt, de la cour de l'Inquisition, qui ordonne de mettre fin Ă  la vie des seigneurs d'Angleterre. Les responsables de cette mission seraient Alatriste et Gualterio Malatesta, ce dernier Ă©tant un assassin italien. Image PĂ©rez Reverte Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste. Nous poursuivons avec le rĂ©sumĂ© par chapitres de Capitaine Alatriste connaĂźtre les deux prochains Ă©pisodes du roman. III. UNE PETITE FEMME ĂĂ±igo raconte comment se dĂ©roule sa vie Ă  l'Ă©poque. Son existence, comme celle d'Alatriste, se nourrit d'un sĂ©jour dans Taverne turque avec des personnes beaucoup plus ĂągĂ©es que lui. Un jour, ĂĂ±igo voit une voiture par la fenĂȘtre selon lui, ce transport transporte la plus belle chose du monde, ce n'est autre qu'AngĂ©lica de AlcĂĄzar s'arrĂȘte avec lui en raison d'une panne. À leur tour, certains garçons lancent des boules de boue sur la voiture, mais ĂĂ±igo les fait fuir. IV. L'EMBUSCADE Dans ce chapitre, il est temps de tuer les Anglais et finis le travail. La nuit tombe sur le lieu et la lumiĂšre est trĂšs faible, l'attente est trĂšs longue, mais finalement Alatriste et Malatesta se mettent en route pour leurs victimes. Lorsque Malatesta est sur le point de mettre fin Ă  leurs jours, Alatriste l'arrĂȘte et les sauve. Son sentiment Ă©tait confus devant ces gens. RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres V et VI. Nous allons maintenant savoir ce qui se passe dans les chapitres V et VI de ce roman. v. LES DEUX ANGLAIS Alatriste reste alors sur les lieux, dĂ©sormais sans Malatesta, avec les deux Anglais aprĂšs l'Ă©vĂ©nement allongĂ© sur le sol. Celui qui est le meilleur des deux essaie d'aider le partenaire. Alatriste prend la dĂ©cision de les emmener chez son bon ami nommĂ© Álvaro de la Marca, qui n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  faire office d'hĂŽte. Alors que les Anglais Ă©taient distraits, de la Marca s'entretint avec Alatriste et dĂ©cida de lui rĂ©vĂ©ler que ces hommes Ă©taient des figures importantes de la couronne royale d'angleterre Jorge Villers, marquis de Buckingham et Carlos prince de Galles. VU. L'ART DE SE FAIRE DES ENNEMIS Alatriste passe la nuit chez son ami Alvaro de la marque. Le lendemain, ils Ă©changent leurs impressions sur ce qui s'est passĂ©. Pendant ce temps, ĂĂ±igo va avec Lebrijana voir le prince, sur la Plaza Mayor, et lĂ  il trouve enfin avec la fantastique AngĂ©lica De AlcĂĄzar, mais elle est avec un homme qui regarde avec un certain ressentiment envers la. Image lecteur de diapositives Capitaine Alatriste, rĂ©sumĂ© par chapitres VII et VIII. Passons maintenant aux chapitres VII et VIII du roman de Reverte pour savoir comment l'histoire se poursuit. VII. LA RUE DU PRADO C'Ă©tait un dimanche oĂč les deux princes se rencontraient et la place Il Ă©tait plein. Alatriste avait passĂ© la nuit Ă©veillĂ© craignant une attaque. Cela s'est produit au coucher du soleil, lorsque Saldaña, avec 6 hommes, l'a emmenĂ© dans une maison abandonnĂ©e. Inigo les suivit. VII. LE PORTILLO DE LAS ANIMAS Alatriste entra dans la maison et remarqua deux masquĂ©s et Fray Emilio Bocanegra. Alatriste Ă©tait visiblement nerveux, car il craignait pour sa vie. Cependant, ils ont dĂ©cidĂ© de l'interroger puis de le relĂącher. À la sortie, il a affrontĂ© Gualterio Malatesta et quelques voyous, mais ĂĂ±igo lui a sauvĂ© la vie. RĂ©sumĂ© d'El Capitan Alatriste fin du livre. Nous terminons ce rĂ©sumĂ© de Capitaine Alatriste connaĂźtre la fin du roman et donc savoir comment se termine l'intrigue. Correspond aux chapitres IX Ă  XI. jeX. LES STANDS DE SAN FELIPE Madrid faisait encore la fĂȘte et cela continuerait tout au long de la cour des princes. Des fĂȘtes ont eu lieu avec des taureaux, des jeux de lance et toutes sortes de festivitĂ©s pour la ville. ĂĂ±igo raconte dans ce chapitre Ă  quoi ressemblent les vacances. Pendant qu'ils discutaient en faisant des cadeaux lors de la cĂ©lĂ©bration, deux hommes commencent Ă  surveiller les mouvements d'Alatriste, tandis qu'ĂĂ±igo parle avec AngĂ©lica. X. LE PRINCE CORRAL Ce chapitre se dĂ©roule le jour de la premiĂšre de Le travail de Lope. Alatriste emmĂšne ĂĂ±igo voir la piĂšce. L'Ă©vĂ©nement est rempli de gens cultivĂ©s, de frĂšres et mĂȘme de mendiants. Les protagonistes parviennent Ă  entrer. Mais Ă  ce moment Alatriste est attaquĂ© par les hommes qui le surveillaient, il Ă©tait sur le point de mourir lorsque le prince de Galles et Buckingham apparurent pour le dĂ©fendre. XI. LE SCEAU ET LA LETTRE Alatriste est alors emmenĂ© au palais, oĂč on lui remet une boĂźte contenant un sceau et une lettre du prince de Galles. Dans la lettre, dit le prince rendre grĂące pour services rendus et est libĂ©rĂ©. Si vous voulez lire plus d'articles similaires Ă  Capitaine Alatriste rĂ©sumĂ© par chapitres, nous vous recommandons d'entrer dans notre catĂ©gorie de Lecture. Bibliographie Capitaine Alatriste, Arturo Perez-Reverte, 1996. leçon prĂ©cĂ©denteRĂ©sumĂ© du Royaume des Trois Lunes et...prochaine leçonRĂ©sumĂ© de Le Visage de l'Ombre et... Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingĂ©nu. Le baron de Thunder-ten-tronckh, l’ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, l’a accueilli dans un chĂąteau protĂ©gĂ© et clos, qui fait rempart Ă  toute violence extĂ©rieure. Candide est secrĂštement amoureux de CunĂ©gonde, la fille du baron et de la baronne. La fĂ©licitĂ© est absolue, jusqu’au drame Candide et CunĂ©gonde sont surpris par le baron dans leurs Ă©bats, Candide est chassĂ© du paradis, et l’aventure commence. Candide n’aura de cesse de retrouver CunĂ©gonde, objet d’une quĂȘte qui le rĂ©vĂ©lera peu Ă  peu Ă  lui-mĂȘme. À travers les yeux de Candide, le chĂąteau protecteur renvoie Ă  un Ăąge d’or oĂč l’abondance et l’équilibre apparents dispensent d’une rĂ©flexion plus aboutie que la philosophie de Pangloss, prĂ©cepteur de la maison. Ce paradis se rĂ©vĂšle cependant artificiel l’exclusion du hĂ©ros ouvre la boĂźte de Pandore, et l’idĂ©ologie qui animait cet univers ne rĂ©siste pas longtemps aux tempĂȘtes. Voltaire inscrit d’emblĂ©e le conte dans une rĂ©fĂ©rence commune qu’il va s’appliquer Ă  dĂ©construire Ă  travers un voyage oĂč le hĂ©ros se trouve successivement confrontĂ© Ă  tous les malheurs du monde, puis aux turpitudes de l’ñme humaine. Chapitre II Seul et dĂ©semparĂ©, Candide rencontre dans la ville voisine de Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Ă  la porte d’un cabaret, deux recruteurs de l’armĂ©e du roi des Bulgares qui l’enrĂŽlent aussitĂŽt, au seul motif que Candide mesure cinq pieds cinq pouces de haut ». AprĂšs des dĂ©buts difficiles, Candide, peu au fait des usages militaires, dĂ©serte avant d’ĂȘtre rattrapĂ© et conduit au cachot. Un choix lui est offert ĂȘtre fustigĂ© trente-six fois par tout le rĂ©giment, ou recevoir Ă  la fois douze balles de plomb dans la cervelle ». Candide choisit le fouet, puis les balles, avant d’ĂȘtre sauvĂ© par le roi des Bulgares, sensible Ă  ce jeune mĂ©taphysicien fort ignorant des choses de ce monde ». Chapitre III En Hollande, la guerre Candide, sĂ©duit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met Ă  trembler devant ce qui, Ă  ses yeux, devient vite une boucherie hĂ©roĂŻque » qui conduit le hĂ©ros Ă  se cacher avant de s’enfuir en enjambant les cadavres. Il arrive en Hollande, tente de mendier pour manger, et rencontre, aprĂšs quelques Ă©changes malheureux sur la religion, l’anabaptiste Jacques qui le nourrit et lui propose un travail dans une manufacture d’étoffes. Il va croiser un gueux tout couvert de pustules »  C’est avec une ironie grinçante que Voltaire propose une reprĂ©sentation de la guerre qui dĂ©nonce la brutalitĂ© et l’inconsĂ©quence militaires, tout autant que le dĂ©sastre d’un systĂšme de pensĂ©e en total dĂ©calage avec le monde qu'il tente d'expliquer. Le sujet est d’actualitĂ©, alors mĂȘme que la guerre de Sept Ans 1756-1763 fait rage en Europe et dans les colonies d’AmĂ©rique du Nord les dommages humains considĂ©rables conduiront Ă  une rĂ©organisation des forces en prĂ©sence. Chapitre IV Le gueux tout couvert de pustules » se rĂ©vĂšle ĂȘtre Pangloss, Ă  bout de forces, malade de la vĂ©role et dans l’incapacitĂ© de se soigner. Il informe Candide de la destruction du chĂąteau aprĂšs son dĂ©part, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de CunĂ©gonde. Le paradis n’est plus. Candide s’interroge Ah ! Meilleur des mondes, oĂč ĂȘtes-vous ? », tout en restant fidĂšle aux certitudes de Pangloss qui s’évertue Ă  justifier jusqu’à la vĂ©role qui le tue. Jacques, le bon anabaptiste, parvient Ă  guĂ©rir Pangloss et le prend avec Candide Ă  son service. Ils embarquent ensemble pour Lisbonne et affrontent une terrible tempĂȘte Ă  l’approche du port. L’optimisme du philosophe est confrontĂ© Ă  l’épreuve des faits. Les personnages s’obstinent cependant, ce n’est que le dĂ©but du voyage
 Chapitre V Lisbonne, au nom de Dieu Les catastrophes s’enchaĂźnent la tempĂȘte anĂ©antit le vaisseau et ses passagers ; l’anabaptiste Jacques pĂ©rit d’avoir aidĂ© un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour ĂȘtre aussitĂŽt exposĂ©s au tremblement de terre qui dĂ©truit Lisbonne et Ă©crase ses trente mille habitants. Quelle peut ĂȘtre la raison suffisante de ce phĂ©nomĂšne ? » s’interroge Pangloss. Voltaire met en scĂšne le tremblement de terre de Lisbonne survenu le 1er novembre 1755 l’évĂ©nement bouleverse profondĂ©ment les mentalitĂ©s. Capitale d’un pays rĂ©putĂ© pour sa foi catholique, Lisbonne ne semblait pas mĂ©riter ce chĂątiment. Pourquoi une pareille catastrophe le jour d’une fĂȘte catholique ? La philosophie du XVIIIe siĂšcle ne s'explique pas une telle manifestation de colĂšre divine. L’Inquisition s’acharne, en vain, Ă  chercher des coupables. Chapitre VI Afin d’empĂȘcher les tremblements de terre, des hommes sont brĂ»lĂ©s pour des raisons absurdes ; Pangloss et Candide sont proches de subir un sort identique Pangloss est pendu, et Candide, fouettĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie n’empĂȘche en rien un nouveau sĂ©isme, le soir mĂȘme. Une parodie de raisonnement tente d’enchaĂźner les liens de cause Ă  effet. Mais Candide s’interroge dans un grand dĂ©sarroi, il voit s’ébranler ses certitudes
 Chapitre VII En mer, l’art du rĂ©cit Candide est sauvĂ© par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme l’anabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de s’habiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dĂ©voile Quel moment ! Quelle surprise ! Il croit voir mademoiselle CunĂ©gonde, il la voyait en effet, c’était elle-mĂȘme ». Coup de théùtre ! Ce ne sera pas le dernier puisqu’à la logique de causalitĂ© de Pangloss, la narration oppose la surprise et le retour de personnages qui semblaient, a priori, Ă©cartĂ©s du pĂ©riple. Le dĂ©sastre du chĂąteau est racontĂ© une seconde fois par CunĂ©gonde ; rĂ©cit enchĂąssĂ© qui laisse entrevoir une autre histoire, parallĂšle Ă  celle suivie par le lecteur depuis le chapitre II. Le conte s’inscrit dans une tradition qui emprunte Ă  la fois au roman d’apprentissage, au rĂ©cit initiatique, sentimental, comique
 Voltaire s’inspire de ces traditions, pour les dĂ©tourner doublement non seulement il les parodie mais il les rĂ©cupĂšre pour Ă©laborer une pensĂ©e philosophique. L’auteur joue aussi en virtuose des procĂ©dĂ©s narratifs par le biais des ellipses, des rĂ©cits enchĂąssĂ©s, des changements de perspective qui confĂšrent Ă  la narration une densitĂ© de contenu et une libertĂ© de ton. Chapitre VIII CunĂ©gonde se lance dans un rĂ©cit aux nombreuses pĂ©ripĂ©ties suite Ă  l’attaque du chĂąteau, elle tombe sous le joug d’un capitaine bulgare qui la revend Ă  un trafiquant, Don Issachar. Celui-ci la partage depuis six mois avec le grand inquisiteur. Ces malheurs en sĂ©rie la conduisent Ă  remettre en cause la philosophie de Pangloss. Chapitre IX Don Issachar n’apprĂ©cie guĂšre la prĂ©sence de Candide et la perspective d’un second rival il le menace d’un poignard ; Candide brandit une Ă©pĂ©e et abat son adversaire. L’inquisiteur surgit ; Candide commence Ă  raisonner, l’épĂ©e Ă  la main et tue l’inquisiteur. Pour une nature si peu belliqueuse, c’est lĂ  un changement radical. Candide s’explique Ma belle demoiselle, [
] quand on est amoureux, jaloux et fouettĂ© par l’Inquisition, on ne se connaĂźt plus ». La vieille les exhorte Ă  l’action et ils s’éloignent sur des chevaux andalous avant l’arrivĂ©e de la Sainte-Hermandad, la police rĂ©gionale. Ils gagnent alors la ville d’Avacena dans les montagnes de la Sierra Morena. Chapitre X Les derniĂšres richesses de CunĂ©gonde ont Ă©tĂ© volĂ©es ; le trio est dans l’embarras Quel parti prendre ? », s’interroge Candide. Ils vendent l’un des trois chevaux et arrivent Ă  Cadix. Une flotte s’apprĂȘte Ă  partir pour le Paraguay afin de combattre des rĂ©vĂ©rends pĂšres jĂ©suites Candide convainc le gĂ©nĂ©ral de ses compĂ©tences militaires et devient capitaine d’un Ă©quipage. CunĂ©gonde, la vieille, et deux valets embarquent, avec deux chevaux, pour le Nouveau Monde, avec l’espoir que celui-lĂ  sera meilleur. L’espace est clos ; le temps est alors au rĂ©cit la vieille raconte son histoire. Chapitre XI En mer, le malheur des femmes Fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine, la vieille dĂ©roule son histoire sur le mode superlatif palais, robes, talents, grĂąces
 tout surpasse en beautĂ© l’univers de rĂ©fĂ©rence de Candide et CunĂ©gonde, le chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. L’avenir s’annonçait radieux, portĂ© par un mariage prĂ©vu avec le prince souverain de Massa Carrara. À cette perspective idyllique rĂ©pond une chute brutale le fiancĂ© meurt, un corsaire attaque, et elle est capturĂ©e avec sa mĂšre. L’arrivĂ©e au Maroc assombrit davantage encore le tableau les combattants s’opposent et se disputent le butin, entraĂźnant la mort de la princesse et de tous les prisonniers, Ă  l’exception de la vieille, laissĂ©e pour morte. Non seulement la fidĂ©litĂ© aux priĂšres ne prĂ©munit pas contre les pires horreurs, mais le rĂ©cit souligne encore l’injustice et le malheur que subissent les femmes. Asservies aux hommes, Ă©loignĂ©es des fonctions sociales, volontiers tenues responsables des misĂšres humaines, elles peinent Ă  exister. Quelques annĂ©es avant la RĂ©volution française, Voltaire s’interroge sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Chapitre XII La vieille poursuit un rĂ©cit qui propose une vision extrĂȘmement sombre de la nature humaine. Elle survit Ă  la peste et, vendue comme esclave, passe, au fil des transactions, de Tunis Ă  Tripoli, d’Alexandrie Ă  Smyrne, de Constantinople Ă  Moscou. Elle y perd une fesse en pleine famine, sacrifiĂ©e pour satisfaire les soldats turcs. Devenue la servante de Don Issachar, elle rencontre alors CunĂ©gonde. Trahison, anthropophagie, suicide sont abordĂ©s dans ce pĂ©riple vers le Nouveau Monde autant de questions dĂ©battues au XVIIIe siĂšcle. L’ironie de la narration favorise la construction d’une distance critique. Chapitre XIII L’histoire de la vieille fait Ă©cole, et le vaisseau avance au fil du rĂ©cit des voyageurs. Ils arrivent finalement Ă  Buenos Aires, et y rencontrent le gouverneur qui s’empresse de demander CunĂ©gonde en mariage. La vieille encourage cette derniĂšre Ă  accepter d’épouser monsieur le gouverneur et de faire la fortune de monsieur le capitaine Candide ». Mais le passĂ© les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tuĂ© le grand inquisiteur. Candide fuit, CunĂ©gonde reste ; leur chemin se sĂ©pare pour la deuxiĂšme fois. Chapitre XIV Candide est accompagnĂ© dans sa fuite par un valet nommĂ© Cacambo. Il avait Ă©tĂ© enfant de chƓur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais » voilĂ  un compagnon de choix pour un Candide en pleine Ă©volution. Homme d’action plein d’allant, il encourage son maĂźtre quand on n’a pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre ». Au Paraguay, chez les jĂ©suites, Candide reconnaĂźt dans le commandant le frĂšre de CunĂ©gonde, le fils du baron, miraculeusement rescapĂ© du massacre du chĂąteau. Chapitre XV Le fils du baron raconte – C’est la troisiĂšme fois pour le lecteur – l’invasion du chĂąteau par l’armĂ©e bulgare et comment, tenu pour mort, il fut sauvĂ© par un jĂ©suite. Les retrouvailles se dĂ©roulent sous les meilleurs auspices, le baron qualifiant Candide de frĂšre » et de sauveur ». Les relations se dĂ©gradent cependant lorsque Candide fait part de son souhait d’épouser CunĂ©gonde fidĂšle aux valeurs familiales, le baron refuse catĂ©goriquement, car Candide n’a pas les quartiers de noblesse requis. Candide tente d’argumenter et de dĂ©fendre l’attachement de CunĂ©gonde Ă  son Ă©gard, mais, devant l’obstination du baron, il n’a d’autre choix que de le tuer. HabillĂ©s en jĂ©suites, Candide et Cacambo parviennent Ă  s’enfuir. Chapitre XVI Au Pays des Oreillons, Images de l’autre Tout inquiĂšte en terre inconnue, tout particuliĂšrement l'autre », menaçant par son Ă©trangetĂ©, soupçonnĂ© de mƓurs barbares. Candide abat deux singes Ă  la poursuite de deux femmes nues
 Il s'agit semble-t-il de leurs amants ! Candide et Cacambo sont ligotĂ©s pendant leur sommeil et vont ĂȘtre mangĂ©s par les habitants des lieux, les Oreillons, qui les prennent pour des JĂ©suites. L'agressivitĂ© contre les JĂ©suites qui les ont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur territoire tombera dĂšs qu'il sera clair que Candide n'est pas jĂ©suite ils seront dĂšs lors traitĂ©s avec tous les Ă©gards. LĂ  oĂč jusqu'alors les EuropĂ©ens voyaient des "sauvages", le siĂšcle des LumiĂšres veut voir des ĂȘtres humains, Ă©gaux en droit quelle que soit leur race. Aussi n'est-ce pas sans ironie que Voltaire dĂ©crit ici les mƓurs les plus extrĂȘmes fantasmĂ©es par les EuropĂ©ens, de l'anthropophagie Ă  la zoophilie. Chapitre XVII L’Eldorado est dĂ©couvert par Candide et Cacambo au hasard de ce pĂ©riple en AmĂ©rique du Sud. Les expĂ©riences douloureuses du Nouveau Monde ont convaincu Cacambo de retourner en Europe, mais les deux protagonistes n’ont d’autres choix que de poursuivre leur route, et s’embarquent Ă  l’aventure dans une petite barque en se recommandant Ă  la Providence. Le canot finit par se fracasser contre des Ă©cueils qui ouvrent la porte de l’Eldorado C’est probablement le pays oĂč tout va bien ; car il faut absolument qu’il y en ait un de cette espĂšce », espĂšre Candide. Chapitre XVIII L'Eldorado, utopie et sociĂ©tĂ© idĂ©ale Pas de cour de justice, de parlement, ni de prison dans ce pays, mais un palais des sciences, des libertĂ©s individuelles reconnues, avec interdiction, pour les habitants, de sortir de ce royaume. Candide et Cacambo dĂ©cident pourtant d’en partir, parce que CunĂ©gonde manque Ă  l’un d’eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives.. Une machine est spĂ©cialement construite pour les conduire de l’autre cĂŽtĂ© des montagnes, accompagnĂ©s de cent moutons chargĂ©s de vivres, de prĂ©sents, d’or et de pierreries. L’Eldorado tient une place essentielle dans le conte, puisqu’il en marque le milieu, Ă  la fois point d’aboutissement d’un parcours et point de dĂ©part du voyage de retour Candide dĂ©couvre un autre modĂšle de gouvernement et de bonheur qui se substitue au chĂąteau initial. Cependant, le lieu, aussi dorĂ© soit-il, ne comble pas toutes les attentes. Entre utopie et construction politique, il reste du chemin Ă  parcourir pour crĂ©er son propre jardin la sociĂ©tĂ© idĂ©ale est un sujet d’interrogation majeur du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XIX Le Surinam, l’esclavage Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargĂ©s d’or et de rĂȘves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer Ă  s’acheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un Ă©tat pitoyable achĂšve de leur enlever leurs illusions. On l’a amputĂ© de la main droite et de la jambe gauche c’est Ă  ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent rĂ©quisitoire contre l’esclavage s’inscrit dans un vaste mouvement d’opinion qui dĂ©nonce cette pratique. Il faudra, en France, attendre 1848 pour que l’esclavage soit dĂ©finitivement aboli. Chapitre XX Buenos-Aires, Mal physique, mal moral Candide a chargĂ© Cacambo de passer Ă  Buenos Aires pour racheter CunĂ©gonde et la vieille, tandis qu'il se rend directement Ă  Venise. DĂ©sespĂ©rĂ© par le vol de ses derniĂšres richesses, il dĂ©cide d’emmener avec lui l’homme le plus malheureux de la province. Il choisit, parmi une foule de prĂ©tendants, le philosophe Martin. Tandis que le vaisseau vogue vers Bordeaux, les deux compagnons de voyage discutent quinze jours durant, du mal physique et du mal moral. Le combat naval qui s’achĂšve par le naufrage du bateau pirate qui a volĂ© tous les biens de Candide alimente leurs dĂ©bats s’il punit l’immoralitĂ© du capitaine, il engloutit dans le mĂȘme temps des centaines d’innocents. Ironie du sort seul un mouton en rĂ©chappe ! Le mal est partout cruautĂ© des hommes, injustice de la religion, dĂ©sastre naturel, incohĂ©rence politique. La question du mal, en Ă©troite relation avec la question de Dieu, alimente toute la rĂ©flexion philosophique du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XXI Aux abords des cĂŽtes françaises, Candide expose son projet rejoindre Venise depuis Bordeaux. Nulle curiositĂ© de sa part aprĂšs un mois passĂ© dans l’Eldorado, d’autant que les commentaires de Martin sur les Français sont sans appel. Candide veut atteindre l’Italie pour y attendre CunĂ©gonde ; Martin accepte de le suivre pour son argent. La fin du voyage est l’occasion de questions de Candide Ă  Martin sur la pĂ©rennitĂ© du mal et sur la possibilitĂ© du bien. Son raisonnement s’affine il est question en dernier lieu du libre arbitre. Chapitre XXII Paris, jeux de sociĂ©tĂ© Candide et Martin se rendent finalement Ă  Paris. Voltaire met en scĂšne une satire de la vie parisienne en Ă©voquant successivement l’absence de reconnaissance sociale dont souffrent les actrices, la cruautĂ© des critiques, les jeux d’argent et la perfidie des conversations mondaines d’abord du silence, ensuite un bruit de paroles qu’on ne distingue point, puis des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de mĂ©disance ». Tout au long du chapitre, Candide est trompĂ© ; il part finalement pour Dieppe puis Portsmouth sans renoncer Ă  rejoindre un jour Venise. Le Paris prĂ©sentĂ© est futile et superficiel, mondain et trompeur. Le jeu y occupe une place de choix, en relation avec une sociĂ©tĂ© des LumiĂšres oĂč les jeux d’argent, licites ou illicites, ont envahi l’espace urbain et gagnĂ© toutes les couches de la sociĂ©tĂ©. Les formes en sont variĂ©es cabarets et billards, acadĂ©mies tolĂ©rĂ©es et tripots clandestins, bureaux de loterie
 Rien Ă  voir avec le Paris populaire que mettra en scĂšne la littĂ©rature du XIXe siĂšcle. Chapitre XXIII Sur fond d’explication de la guerre qui oppose Ă  grands frais les armĂ©es anglaise et française pour une terre canadienne fort Ă©loignĂ©e, l’arrivĂ©e Ă  Portsmouth coĂŻncide avec l’exĂ©cution d’un amiral qui bouleverse Candide l’homme pĂ©rit de n’avoir pas provoquĂ© assez de morts en affrontant l’ennemi. Candide refuse de descendre du navire et arrange au plus vite un dĂ©part pour Venise, toujours conduit par le dĂ©sir de retrouver CunĂ©gonde. Chapitre XXIV Cacambo et CunĂ©gonde ne sont pas au rendez-vous vĂ©nitien, et Candide sombre dans la mĂ©lancolie, prĂȘt Ă  succomber au pessimisme de Martin Que vous avez raison, mon cher Martin ! Tout n’est qu’illusion et calamitĂ©. » Les idĂ©es sombres ne rĂ©sistent pas, cependant, Ă  la vision plaisante d’un moine thĂ©atin, frĂšre GiroflĂ©e, avec une fille Ă  son bras. Celle-ci se rĂ©vĂšle ĂȘtre Paquette, la servante du chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. DerriĂšre l’image du couple amoureux, se cache la sordide histoire d’un moine dĂ©froquĂ© et d’une misĂ©rable prostituĂ©e, ravagĂ©e par la maladie. Candide s’obstine toutefois Ă  croire Ă  l’amour et continue Ă  attendre un improbable retour de CunĂ©gonde. Chapitre XXV Venise, masques et carnaval l'inversion des valeurs Le seigneur vĂ©nitien, Pococurante, un homme qui n’a jamais eu de chagrin », retient l’attention de Candide et de Martin. Il passe en revue la peinture, la musique, l’opĂ©ra, la littĂ©rature, la poĂ©sie, les sciences, le théùtre, la philosophie, les jardins
 L’homme est revenu de tout l’opĂ©ra ? Des chansons ridicules ! Un concerto ? Du bruit qui fatigue tout le monde ! HomĂšre ? Rien que des batailles ! Candide s’interroge peut-il y avoir du plaisir Ă  n’avoir pas de plaisir ? Ville de carnaval, Venise est la ville de l’inversion des valeurs. Voltaire en fait un dĂ©cor de choix pour un personnage blasĂ©, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singuliĂšre et inattendue. Chapitre XXVI Venise, pouvoir et rois dĂ©chus Cacambo surgit brusquement au cours d’un dĂźner et rĂ©vĂšle que CunĂ©gonde se trouve Ă  Constantinople lui-mĂȘme est esclave et exhorte Candide Ă  se tenir prĂȘt au dĂ©part. Ce rebondissement n’est pas la seule surprise d’un Ă©pisode mystĂ©rieux, au cƓur du carnaval de Venise qui inverse les rĂŽles entre maĂźtres et valets. Les six compagnons de Candide et de Martin lors de ce dĂźner se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des rois dĂ©chus qui narrent tour Ă  tour leur parcours malheureux le sultan Achmet III, Ivan, empereur de toutes les Russies, le roi d’Angleterre, Charles-Edouard, deux rois des Polaques et, enfin, ThĂ©odore, roi de Corse. Tous sont venus Ă  Venise pour le Carnaval, et tous sont dĂ©chus de leur pouvoir. Voltaire convoque ici des figures historiques qui incarnent la vanitĂ© et le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre du pouvoir l’épisode participe de la rĂ©flexion politique du philosophe sur la notion de gouvernement qui constitue l’un des fils conducteurs de Candide, bien sĂ»r, mais aussi du Dictionnaire philosophique. Du systĂšme hiĂ©rarchique aristocratique qui rĂšgne au chĂąteau dont Candide est exclu, Ă  l’organisation communautaire du jardin dont le baron est chassĂ©, c’est une rĂ©flexion sur la place de l’individu dans le systĂšme qui le gouverne et l’émergence de l’homme social qui se dĂ©ploie. Chapitre XXVII En route vers Constantinople, Cacambo dĂ©crit la situation de CunĂ©gonde esclave dans la maison d’un ancien souverain sur le rivage de la Propontide, chez un prince qui a trĂšs peu d’écuelles », elle est devenue horriblement laide ». Candide se soucie peu de cette Ă©volution, mais s’interroge sur l’usage de la fortune, dilapidĂ©e selon un schĂ©ma dĂ©sormais classique dans le conte rachat de la personne humaine, piraterie, errance, esclavage. Cacambo est rachetĂ© par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversĂ©e le frĂšre de CunĂ©gonde et Pangloss, devenus tous deux galĂ©riens. Les derniers diamants de l’Eldorado libĂšrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour dĂ©livrer CunĂ©gonde. Chapitre XXVIII Le baron et Pangloss racontent leur histoire l’un, rĂ©chappĂ© du coup d’épĂ©e de Candide, devenu aumĂŽnier avant d’ĂȘtre condamnĂ© aux galĂšres ; l’autre, pendu, dissĂ©quĂ©, un temps laquais, avant d’ĂȘtre Ă  son tour condamnĂ© aux galĂšres. Devant ces injustices nĂ©es de l’intolĂ©rance et de la superstition, Candide, Ă  prĂ©sent capable de discernement, interroge Pangloss avez-vous toujours pensĂ© que tout allait le mieux du monde ? ». Pangloss est formel son jugement n’a pas Ă©voluĂ©. Chapitre XXIX Narration des aventures, raisonnement sur les effets et les causes, interrogation sur le mal moral et sur le mal physique, sur la libertĂ© et la nĂ©cessitĂ©, portent les protagonistes jusqu’à la maison du prince de Transylvanie, oĂč ils retrouvent, enfin, CunĂ©gonde et la vieille. Cacambo avait dit juste CunĂ©gonde est bien laide et Candide s’en Ă©meut avec Ă©lĂ©gance. Le fils du baron n’a pas changĂ© il refuse toujours radicalement une possible union entre CunĂ©gonde et Candide, malgrĂ© les larmes de sa sƓur, et la colĂšre de Candide devant tant d’absurditĂ© et d’ingratitude. L’apparence de CunĂ©gonde dĂ©tourne dĂ©sormais quiconque de tout dĂ©sir d’union. Chapitre XXX En Orient, le jardin AttachĂ© Ă  une domination aristocratique qui n’a plus cours, le baron s’avĂšre incapable d’évoluer et s’exclut de la nouvelle communautĂ©. Celle-ci, privĂ©e des richesses de l’Eldorado, doit trouver en elle-mĂȘme les ressources pour dĂ©velopper, non sans mal, la modeste mĂ©tairie dans laquelle elle s’est installĂ©e. Cacambo en a assez de cultiver les lĂ©gumes ; le caractĂšre de CunĂ©gonde se dĂ©grade ; Pangloss souffre de ne pouvoir briller. Seul, Martin, avec son fatalisme habituel, s’accommode de la situation. Tous philosophent cependant, alors que Paquette et le frĂšre GiroflĂ©e les rejoignent. La devise d’un bon vieillard turc donne sens Ă  ce jardin comme promesse de vie le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l’ennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous l’acceptent chacun se mit Ă  exercer ses talents » et la petite sociĂ©tĂ© prend sens. Ce jardin mĂ©taphorique constitue le point d’aboutissement d’un pĂ©riple qui, Ă  partir d’un lieu clos et hiĂ©rarchisĂ©, a conduit Ă  parcourir un monde extĂ©rieur, hantĂ© par le mal et la violence, et un monde intĂ©rieur plus trouble encore, permettant Ă  Candide de se rĂ©vĂ©ler. L’Eldorado est dĂ©terminant puisqu’il propose l’espoir d’un autre systĂšme social, appuyĂ© sur le consentement collectif. Le jardin, par la place laissĂ©e Ă  chacun et la reconnaissance de son travail, ouvre l’espace d’une libertĂ© et d’un bonheur, certes plus modestes mais assurĂ©ment plus fiables. Il faut cultiver notre jardin !

il était un capitaine résumé par chapitre